CLINIQUE DU DOS  –  BORDEAUX  –  TERREFORT

PATHOLOGIES

Pour chaque pathologie, nous vous proposons un descriptif général dont l’expression peut varier d’un patient à l’autre.
A titre complémentaire, vous trouverez également les fiches descriptives de la Sociéte Française de Chirurgie du Rachis ou SFCR et de la Société Française de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique ou SOFCOT, sociétés faisant autorité dans ce domaine.
Dans quelques cas, vous pourrez également voir et entendre (mettez le son) des conférences que nous avons présentées lors de congrès chirurgicaux.

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE

La hernie discale lombaire est une pathologie courante qui affecte la colonne vertébrale.

Elle se caractérise par la protrusion ou la rupture du disque intervertébral dans la région lombaire.
La hernie discale lombaire est généralement le résultat de l’usure et de la dégénérescence des disques intervertébraux, qui agissent comme des amortisseurs entre les vertèbres.
Lorsque le disque se déplace de sa position normale, il peut comprimer les racines nerveuses adjacentes, entraînant des symptômes douloureux.

Ces douleurs correspondent à une sciatique ou cruralgie selon la localisation de la hernie (compression du nerf sciatique ou du nerf crural).

Les facteurs de risque de développement d’une hernie discale lombaire comprennent le vieillissement, les mouvements répétitifs, les blessures, et l’obésité. Les personnes qui exercent des activités physiques intenses ou qui effectuent des mouvements de flexion et de torsion fréquents sont également plus susceptibles de développer une hernie discale.

Le diagnostic est généralement réalisé à l’aide d’examen d’imagerie. L’IRM est l’examen de référence qui permet de réaliser un diagnostic précis.

Le traitement peut varier en fonction de la gravité des symptômes. Il peut inclure des médicaments pour soulager la douleur, des séances de physiothérapie pour renforcer les muscles du dos, des injections de corticostéroïdes ou, dans les cas plus graves, une intervention chirurgicale.

LE SPONDYLOLISTHESIS LOMBAIRE

Le spondylolisthésis lombaire correspond à un glissement anormal d’une vertèbre lombaire sur une autre.

Le spondylolisthésis est pourvoyeur de douleurs lombaires chroniques, de douleurs sciatiques ou crurales et une altération de la fonction motrice.

Le spondylolisthésis lombaire peut être classifié en différentes catégories en fonction du degré de glissement de la vertèbre. Les classifications les plus couramment utilisées sont le grade I (faible glissement) à V (glissement sévère).

La cause principale du spondylolisthésis lombaire est souvent une dégénérescence des disques intervertébraux associé à une arthrose articulaire postérieure.

Cela peut être exacerbée par des facteurs tels que l’âge, l’obésité, les traumatismes ou des activités physiques intenses.

Les symptômes du spondylolisthésis lombaire peuvent varier d’une personne à l’autre, mais comprennent généralement des douleurs lombaires, une raideur de la colonne vertébrale, une diminution de la mobilité et des sensations de picotements ou de faiblesse dans les jambes, des difficultés à la marche.

Un diagnostic précis peut être établi à l’aide d’examens radiologiques tels que des radiographies, IRM ou scanner.

Le traitement du spondylolisthésis lombaire dépendra du degré de glissement et de la gravité des symptômes. Dans les cas les moins graves, des mesures conservatrices telles que le repos, la physiothérapie, médicaments, infiltration de corticoïdes peuvent être recommandées.

Dans les cas plus sévères, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour stabiliser la colonne vertébrale et réduire la compression des nerfs.

LE CANAL LOMBAIRE ETROIT

Le canal lombaire étroit également connu sous le nom de sténose du canal lombaire, est une pathologie qui se caractérise par un rétrécissement anormal du canal rachidien dans la région lombaire de la colonne vertébrale.

Ce rétrécissement peut entraîner une compression des nerfs, ce qui est à l’origine de différents symptômes.

Les causes les plus courantes du canal lombaire étroit sont le vieillissement, l’arthrose et les changements dégénératifs de la colonne vertébrale. Ces facteurs peuvent entraîner une diminution de l’espace disponible dans le canal rachidien, ce qui comprime les structures nerveuses.

Les symptômes du canal lombaire étroit peuvent varier d’une personne à l’autre, mais ils incluent généralement des douleurs lombaires, des crampes dans les jambes, une faiblesse musculaire, des engourdissements et des picotements dans les membres inférieurs, une diminution du périmètre de marche.

Ces symptômes peuvent s’aggraver avec l’activité physique et s’améliorer avec le repos.

Le diagnostic du canal lombaire étroit se fait généralement par l’intermédiaire d’examens d’imagerie. L’IRM est l’examen de référence.

Une fois le diagnostic établi, le traitement peut varier en fonction de la gravité des symptômes.

Il peut inclure des médicaments pour soulager la douleur, des thérapies physiques, des injections de corticostéroïdes ou, dans les cas les plus graves, une intervention chirurgicale pour décomprimer le canal rachidien.

Ces traitements visent à réduire les symptômes et retrouver un périmètre de marche illimité.

LA HERNIE DISCALE CERVICALE

La hernie discale cervicale est une pathologie courante qui affecte la région cervicale de la colonne vertébrale.

Elle se produit lorsque le disque intervertébral, qui agit comme un coussin entre les vertèbres cervicales, se déplace de sa position normale et exerce une pression sur les nerfs environnants ou la moelle épinière.

Les symptômes d’une hernie discale cervicale peuvent varier d’une personne à l’autre, mais ils incluent généralement une douleur au niveau du rachis cervical, des engourdissements ou des picotements dans les bras et les mains, ainsi qu’une faiblesse musculaire. La douleur dans le membre supérieur correspond à la compression d’un nerf, ce symptôme s’appelle la névralgie cervico-brachiale.

Ces symptômes peuvent être aggravés par des mouvements du cou, comme tourner la tête ou incliner le menton.

Le diagnostic d’une hernie discale cervicale est effectué à l’aide d’examens cliniques et d’imagerie médicale, telle que l’imagerie par résonance magnétique (IRM). L’IRM permet de visualiser le disque abimé, le nerf comprimé par la hernie discale et de réaliser ainsi un diagnostic précis.

Le traitement d’une hernie discale cervicale peut varier en fonction de la gravité des symptômes. Dans les cas légers, des mesures conservatrices telles que le repos, l’application de glace, la physiothérapie et les médicaments anti-inflammatoires peuvent être recommandées.

Dans les cas plus graves, une intervention chirurgicale peut être envisagée afin de décomprimer les éléments nerveux (nerfs et/ou moelle épinière).

LA MYELOPATHIE CERVICARTHROSIQUE

La myélopathie cervicarthosique est une pathologie de la colonne cervicale.

La dégénérescence des disques intervertébraux et la présence d’arthrose est à l’origine de cette pathologie. Il en résulte un rétrécissement au niveau central du canal médullaire, c’est-à-dire une compression lente de la moelle épinière cervical.

Les symptômes sont divers : engourdissement, perte de sensibilité, douleurs neurologiques, faiblesse musculaire, troubles de la marche. Ils peuvent intéresser à la fois les membres supérieurs et inférieurs.

Le diagnostic peut être suspecté à l’examen clinique. L’examen IRM permet de réaliser le  diagnostic précis et évaluer la gravite de l’atteinte de la moelle épinière.

Parfois, le chirurgien peut demander des examens complémentaires au neurologue (potentiels évoqués moteurs et somesthésiques) afin de mieux déterminer l’atteinte neurologique.

Le traitement, en cas d’atteinte avérée, est chirurgical. La chirurgie consiste à décomprimer et donc libérer la moelle épinière. Cette chirurgie peut se faire par voie antérieure (au niveau du cou) ou postérieure (au niveau de la nuque).

L’évolution post-opératoire dépens de l’importance de l’atteinte neurologique au diagnostic.

LA CYPHOSE RACHIDIENNE

La cyphose rachidienne est une courbure de la colonne vertébrale.

Lorqu’elle est trop importante, elle correspond à une déformation de la colonne vertébrale caractérisée par une courbure excessive vers l’avant.

Cette  pathologie peut être congénitale, c’est-à-dire présente dès la naissance, ou acquise au fil du temps en raison de divers facteurs tels que le vieillissement, une fracture ou une maladie. La cyphose est généralement présente en région thoracique de la colonne vertèbrale.

L’hypercyphose rachidienne peut entraîner divers symptômes, notamment des douleurs dorsales, une diminution de la mobilité, une fatigue musculaire et une altération de la fonction respiratoire. Dans les cas les sévères, une atteinte de la moelle épinière peut être constatée.

Le diagnostic d’hypercyphose rachidienne est généralement effectué par un médecin spécialiste, qui peut utiliser des radiographies, des scanners ou des IRM pour évaluer la courbure de la colonne vertébrale.

Le traitement dépend de la gravité de la courbure et des symptômes associés. Il peut inclure des mesures conservatrices telles que la physiothérapie, des exercices de renforcement musculaire, le port d’un corset ou d’une orthèse, ainsi que des interventions chirurgicales dans les cas les plus sévères.

Une prise en charge précoce peut aider à prévenir toute détérioration ultérieure de la courbure et à améliorer la qualité de vie du patient.

LA SCOLIOSE

La scoliose rachidienne est une déformation de la colonne vertébrale de face caractérisée par une courbure latérale anormale.

C’est une rotation des vertèbres qui entraîne cette déformation.

Cette pathologie peut affecter les personnes de tous âges, elle est notamment fréquente chez les adolescents en période de croissance.

La scoliose rachidienne peut être idiopathique, ce qui signifie qu’elle n’a pas de cause connue, ou elle peut être causée par des facteurs tels que des malformations congénitales, des infections, des blessures ou des troubles neurologiques.

Elle peut être également la conséquence d’une arthrose rachidienne évoluée et est dite alors scoliose dégénérative.

La détection précoce de la scoliose rachidienne est essentielle pour un traitement efficace.

Les symptômes peuvent inclure une asymétrie des épaules, une inclinaison du bassin, des douleurs dorsales, une fatigue musculaire et une diminution de la mobilité.

Un examen clinique approfondi, comprenant une évaluation de la posture, des tests de mobilité et des radiographies, est nécessaire pour confirmer le diagnostic.

Le traitement de la scoliose rachidienne idiopathique de l’adolescent dépend de la gravité de la courbure et de la croissance du patient.

Dans les cas légers à modérés, une surveillance régulière peut être recommandée. Pour les courbures plus importantes, des corsets peuvent être prescrites pour aider à corriger ou ralentir la déformation.

Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour stabiliser la colonne vertébrale et réduire la courbure. Il est important de souligner que la scoliose rachidienne peut avoir un impact sur la qualité de vie des patients. Un suivi régulier avec des professionnels de la santé spécialisés dans le traitement de la scoliose est essentiel pour assurer une gestion adéquate.

LA DISCOPATHIE LOMBAIRE

La discopathie lombaire est une pathologie qui affecte la colonne vertébrale, plus précisément la région lombaire. Elle se caractérise par une dégénérescence des disques intervertébraux, qui sont responsables de l’amortissement et de la mobilité de la colonne vertébrale.

Cette affection est souvent associée à des symptômes tels que des douleurs lombaires, une raideur et une diminution de la mobilité.

Les patients atteints de discopathie lombaire peuvent également ressentir des douleurs irradiantes dans les jambes, appelées douleurs radiculaires, en raison de la compression des racines nerveuses sciatiques ou crurales.

La discopathie lombaire peut être causée par des facteurs tels que le vieillissement, la dégénérescence naturelle des disques, des blessures ou des traumatismes répétitifs.

Des facteurs génétiques et des troubles mécaniques de la colonne vertébrale peuvent également contribuer à son développement.

Le diagnostic de la discopathie lombaire est souvent établi à l’aide d’examens d’imagerie tels que des radiographies, des IRM ou des scanners.

Le traitement peut varier en fonction de la gravité des symptômes. Il peut inclure des mesures conservatrices telles que la physiothérapie, les médicaments analgésiques et anti-inflammatoires, ainsi que des modifications du mode de vie, telles que l’exercice régulier et l’adoption de bonnes pratiques posturales, une réduction pondérale.

Dans les cas plus graves, une intervention chirurgicale peut être envisagée pour soulager la compression des racines nerveuses et stabiliser la colonne vertébrale.

GROSSESSE et ACCOUCHEMENT APRES CHIRURGIE DE SCOLIOSE IDIOPATHIQUE DE L’ADOLESCENCE

Etude réalisée en 2020